Contexte et justification
Le Sénégal à l’instar des autres pays de la sous-région fait face aux problèmes environnementaux malgré les innombrables efforts déployés pour lutter contre la dégradation des écosystèmes forestiers.
En même temps que s’imposait l’idée de sa dégradation à la fois globale et locale à cause des activités humaines polluantes, la préservation de l’environnement est devenue au 21ème siècle un enjeu majeur et un des trois piliers du développement durable.
D’ailleurs, l’Etat du Sénégal qui est signataire de la plupart des accords et conventions internationaux sur l’environnement, la biodiversité et les ressources naturelles, s’est engagé dans une politique d’articulation de tous les programmes, projets et interventions en faveur du développement avec les préoccupations de protection et de sauvegarde de l’environnement.
Cette volonté politique est en effet clairement manifestée à travers l’article L4 du code de l’environnement (loi 2001-01 du 15 janvier 2001).
En effet, l’on admet communément maintenant que les forêts sont cruciales pour le bienêtre de l’humanité. Elles sont indispensables à la vie terrestre grâce à leurs fonctions écologiques, car régularisant le climat et les ressources en eau et servant d’habitat pour la flore et la faune.
C’est dans ce contexte marqué aujourd'hui par une agression du pâturage, le défrichement; créant ainsi de vastes plages de mortalité de la strate arbustive et les formations naturelles qui ont survécu aux sécheresses successives subissent davantage de pression de la part des populations par l'exploitation aux fins de combustibles domestiques et l'aménagement de nouveaux périmètres hydro-agricoles.
Dans ce sens, l’association PODOR VERT a privilégié le reboisement comme une stratégie de lutte contre la désertification et de la pauvreté; qui ont fini de faire des ravages avec des conséquences visiblement lourdes.